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INTERVIEW |
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Pourquoi avoir choisi Before Silence
comme nom de groupe ?
Nous cherchions un nom qui fasse référence à
la musique tout en étant dans la lignée des noms
des groupes que nous écoutions. Before Silence est un nom
ouvert qui peut être interprété librement,
il représente bien notre style et nous trouvons qu’il
sonne bien.
Pouvez-vous vous présenter
?
Nous sommes un groupe de cinq passionnés de metal et nous
proposons un metal lourd, technique, mélodique avec une
touche de prog
Racontez-nous votre histoire...
Le groupe a été fondé en 2003 sur les cendres
d’un groupe de la région du sud de la Belgique :
Spirrittales. Hervé (batteur à l’époque)
et Steve ont décidés de reprendre le flambeau. Cédric
les a rejoint rapidement à la basse et il fut suivi de
peu par JC. Le groupe a composé une première série
de morceaux et un guitariste soliste (Philippe Dumont) a completé
la première composition du groupe.
En juillet 2004, Philippe (Laurent) nous a rejoint pour reprendre
le poste de guitariste soliste. Nous avons alors enregistré
notre première demo. De qualité honorable elle nous
a permis de décrocher pas moins d’une vingtaine de
concerts depuis le mois de mars 2005. De quoi être très
satisfait. D’un autre côté elle a révélé
certaines faiblesses sur lesquelles nous travaillons. Nous avons
d’ailleurs pris la décision en mai 2005 de renforcer
la section rythmique en accueillant Nico à la batterie.
Quels sont les groupes qui vous
influencent le plus ?
Il y a des influences communes à la majorité des
membres du groupe : le metal technique, mélodique et prog.
Nous puisons nos racines dans des groupes tels que Dream Theater,
Stratovarius, Evergrey, Symphony X, Nightwish … Chacun écoute
également des groupes et des styles autres et qui diffèrent.
On retrouve des groupes allant de Dimmu Borgir à AC/DC
en passant par Megadeth où autres. Au final une très
grande diversité.
Comment se porte la scène
métal en Belgique ?
Il y a beaucoup de groupes et de très nombreux styles représentés.
Mais il n’y a pas réellement un grand groupe fédérateur
comme nous avons connu avec Channel Zero dans le milieu des années
90. Il y a aussi pas mal d’endroits pour jouer. Des groupes
locaux ont d’ailleurs fréquement l’opportunité
d’ouvrir pour des pointures dans différentes salles
de taille moyenne. Cela se passe plus sur Bruxelles ou le Nord
du pays.
Il y a également pas mal de bonnes volontés et
de passionés qui mettent en place des structures afin de
faire jouer des groupes. Si on prend notre cas particulier, nous
venons de confirmer notre 20eme concert depuis le 27 mars de cette
année. Nous nous sommes beaucoup bougés pour en
arriver là, mais c’est la preuve qu’il y a
moyen.
Un phénomène récent. Nous remarquons que
de plus en plus de groupes en Belgique francophone décident
de chanter en français. Bien que ce ne soit pas l’option
que nous ayons retenue, c’est une bonne chose.
Quelle est votre methode pour écrire
une chanson ?
Chacun compose. En général un des membres propose
l’essentiel des parties musicales d’une chanson. Grâce
à internet nous échangeons nos idées et débattons
tant au niveau mélodique que structurel. Quand le squelette
du morceau est en place, JC attaque les mélodies de chant.
A partir de là, le morceau se met en place et nous travaillons
les versions quasi définitives en répète.
Par la suite nous n’hésitons jamais à revoir
notre copie pour améliorer les chansons afin qu’elles
gagnent en efficacité.
De quoi parlent les textes de vos
chansons ?
Luttes, croyances et sentiments.
Un album est en préparation,
pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous serons en studio en Novembre. Nous avons choisi un studio
proche de Bruxelles qui a une solide expérience au niveau
de l’enregistrement de groupes metal. Ce sera une très
belle expérience à laquelle nous nous préparons
en retravaillant nos morceaux et en préparant nos parties
respectives. Nous espérons que cette préparation
nous permettra d’être le plus relax possible.
Nous comptons coucher 6 ou 7 titres. Vu la longueur de nos chansons
cela devrait nous donner de 40 à 45 minutes de musique.
L’enregistrement de la demo avait été une
expérience enrichissante et excitante. Le studio sera une
superbe expérience dont nous sommes déjà
impatient d’entendre le résultat.
Que pensez-vous d'internet ?
C'est un outil extraordinaire de communication
et de rencontre. C'est indéniablement un des medias que
nous utilisons et continuerons à utiliser pour faire connaître
notre musique.
Pouvez-vous nous donner votre avis
sur les mp3 et les copies de cds ?
Il y a plus de dix ans quand le mp3 est apparu qui aurait cru
que çà deviendrait le phénomène que
nous connaissons. Il a bouleversé bien des habitudes. Nous
pensons que le mp3 (combiné à l'internet) est dérangeant
pour les firmes de disques importantes car des groupes underground
ont maintenant l'occasion de promouvoir leur musique à
moindre frais.
En ce qui concerne les copies de CD. Le vrai fan achetera toujours
le CD des groupes qu'il aime. Les groupes font d'ailleurs beaucoup
d'effort dans le packaging afin de rendre le produit final attrayant.
Les gens se plaignent à tort que les CD restent chers.
Ils coûtaient 20 euros il y a 20 ans et coûtent vers
15 euros aujourd'hui. Le prix des tickets de concerts à
été multiplié par quatre ou cinq sur la même
période. Le CD reste donc relativement bon marché.
Les copies sont un problème qui ne sera jamais résolu.
Qui n'a jamais copié un CD ? C'est principalement les artistes
qui tentent d'en vivre qui en souffrent. Les gens devraient être
conscient que c'est comme si ils travaillent toute la semaine
et la fin du mois ils ne sont pas payés ou ... pire ...
quelqu'un d'autre touche leur salaire.
Et pour finir... un mot pour mes
lecteurs ?
Nous comptons bien visiter la France le plus souvent possible
dans le futur et se sera un réel plaisir de rencontrer
de vrais fans de metal. A bientôt.

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